Quand l’islamophobie atteint le monde musulman
On en est là, malheureusement. Oui, c’est ironique ce qui ce passe actuellement dans le monde musulman et spécialement dans les pays dit du printemps arabe, un terrorisme islamique qui s’attaque aux musulmans d’une manière que même le plus érudit des analystes socio- politique ne pouvait le prédire .
Ce phénomène est lié d’une façon directe à la soif de pouvoir qui caractérise ces mouvements islamistes de la même doctrine appelée, « les frères musulmans ». Cette pieuvre qui essaye à chaque fois de s’étendre au-delà de sa base, en reproduisant à chaque fois une expérience lourde de par ces conséquences, « rappelez vous ce qui s’est passé en Algérie dans les années 90 ». Mais ce qui frappe le plus chez ces individus, et contrairement à toutes les espèces humaines et animales dans ce maudit monde, c’est qu’ils n’apprennent jamais de leurs fautes. Ils perpétuent les mêmes erreurs tactiques à chaque fois qu’ils ont l’occasion de surgir de leurs cachettes.
Certes la procédure de la chasse au pouvoir varie selon les situations mais les étapes sont toujours les mêmes, car ça commence généralement par la séduction de l’opinion publique, durant des périodes propices pour ce genre d’initiative surtout lors des changements radicaux dans un pays : durant la révolution des officiers libres en Egypte « début de l’époque Naser », la reforme de Benjdid et la révolution d’octobre Noir en Algérie en 1988, sans oublier le printemps arabe bien sûr.
« Jouer le rôle de victimes de persécution, c’est leur cheval de bataille »
Souvent, ces mouvements profitent d’un sentiment de culpabilité collectif qui frappe la société envers ces pauvres opposants islamistes persécutés et torturés dans les prisons des dictatures (Nacer /Moubarak. Benali, Kadhafi…). Pour entamer ensuite la phase « chien battu » et, à travers les outils politiques « occidentaux », (la création des partis politiques et l’initiation a démocratie « que dieu nous préserve »), ils commencent leur phase préparatrice de la mise en position. Tout en gardant un œil sur « le social ,» qui séduit la classe moyenne et pauvre des pays en voie de développement. Ce qui leur fourni bien entendu la plateforme et la base populaire nécessaire a cette aventure électorale qui clôtura cette première phase.
« Remarque, ils n’ont jamais dirigé leur discours aux élites ».
Généralement, cette phase se couronne par une prise du pouvoir propre et sans faille. Le discours solennel de la l’égalité et de la fraternité musulmane, basé sur les recommandations religieuses (aimer son prochain) et sur le sens aigu du devoir de soutient les musulmans. Ce genre de discours ne peut que séduire ce public tant marginalisé, soit par son niveau intellectuel soit par sa classe sociale (entre nous, c’est tout a fait loyal en politique).
Une fois emparé du pouvoir, un changement progressif du discours commencera à voir le jour :
– La création d’un état islamiste (pas musulman) en vue de ressuscité la Khilafa, « doctrine salafiste », qui rompra avec les pratiques laïques occidentales.
– L’adoption des lois de la charia au lieu des constitutions mises en place par les mécréants.
Vous allez m’excuser de ne pas pouvoir aller plus loin dans la lecture de l’évolution de ces mouvements car dans leur histoire, ils n’ont jamais pu dépasser cette phase. Le fiasco total est le point d’orgue de toutes ces tentatives d’islamisation des musulmans. Le rejet social et politique caractérise généralement leur fin de carrière et les poussent par la suite à infliger une punition collective aux musulmans non islamistes.
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